Langue, exigence et émancipation : ce que le français permet encore
On dit souvent que "le français est une langue difficile". Mais on oublie de dire que le français est aussi une langue d’ouverture, une langue d’émancipation, une langue d’ancrage, pour peu qu’on en redécouvre le pouvoir.
À la Fondation Luc Omnes, nous rencontrons chaque jour des étudiants, des formateurs, des candidats, pour qui le langage a changé quelque chose. Non pas dans les manuels, mais dans la vraie vie : à l’oral d’un concours, dans un jury de grande école, dans une lettre de motivation, dans un moment où il fallait trouver ses mots.
Le français comme architecture de pensée
Apprendre à parler et à écrire, c’est apprendre à ordonner le réel.
Ce n’est pas seulement faire des phrases : c’est mettre en forme une pensée, une nuance, une révolte, une mémoire. Pour celles et ceux qui préparent des concours (Sciences Po, prépas scientifiques, médecine, fonction publique), le français est bien plus qu’une épreuve :
c’est un exercice d’organisation intérieure.
Ce que le français permet encore aujourd'hui
Dans un monde saturé d’images, de slogans, de réactions, le français permet encore de penser lentement. Il permet :
- De reformuler sans renier
- De poser des questions plus fines que "pour ou contre"
- D’ouvrir un espace de nuance dans un débat fermé
- De poser des questions plus fines que "pour ou contre"
- D’ouvrir un espace de nuance dans un débat fermé
C’est aussi cela que nous transmettons à travers nos atelier, à travers les textes proposés ou encore à travers les échanges longs, parfois désordonnés, toujours féconds.
Le français n’est pas là pour être appris par cœur, mais pour être pris à bras-le-corps.
Une pratique de l'exigence bienveillante
Là où certains “coachs” vendent des recettes miracles, la fondation travaille dans la durée, avec rigueur, mais sans rigidité. Pas de "plans parfaits", mais des chemins construits ensemble, avec :
- De vrais textes (Camus, Duras, Glissant, Eribon…)
- De vrais exercices
- De vraies exigences… et un vrai droit à l’erreur.
- De vrais exercices
- De vraies exigences… et un vrai droit à l’erreur.
Être capable de dire
Ce que nous transmettons à travers le français, ce n’est pas seulement une compétence scolaire. C’est un pouvoir tranquille : le pouvoir de dire qui l’on est, ce qu’on pense, et pourquoi on pense cela ainsi.
Et cela, aucune note ne peut vraiment le mesurer.