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Familiale, engagée dans une mission culturelle et citoyenne, la Fondation s'engage pour que la Langue et la Littérature française demeurent accessibles à tous.



Dans un esprit philanthropique, la Fondation met en œuvre une mission d'intérêt général : faire vivre, transmettre et valoriser les Humanités — cet ensemble de savoirs fondamentaux qui relient la langue, la littérature, la pensée et la culture. Elle soutient et développe des actions concrètes autour de deux axes essentiels : 


LA LANGUE FRANÇAISE ET SON PATRIMOINE LITTÉRAIRE


LA TRANSMISSION ET L'ACCES A L'EXIGENCE INTELLECTUELLE

Association non lucratrive fondée fin 19ème siècle

2012 : Association réformée en Fondation sociale

+ de 138 étudiants soutenus

+ de 287 cours envoyés à titre gracieux

En savoir plus : Notre Histoire


LES OBJECTIFS



La Fondation s'engage, dans un objectif d'intérêt général, à faire vivre et à transmettre les Humanités sous toutes leurs formes : soutenir des projets innovants, proposer un enseignement de qualité, accessible à tous ceux qui souhaitent maîtriser ou approfondir leur maîtrise de la langue, affiner leur expression, consolider leur culture littéraire ou se préparer à des concours exigeants. Parce que l'enseignement des Humanités donne forme aux idées, aux mots, à l'esprit critique, il constitue un bien commun à préserver et à partager.



Répartition des cours, niveaux académiques engagés et taux de réussite.
La preuve de la qualité de nos cours et de la performance de nos méthodes 



 

Qui sommes-nous ?


Notre équipe est composée d'acteurs engagés pour la réussite scolaire républicaine. Parmi nous, des anciens normaliens, des éditeurs, des enseignants-chercheurs, des professeurs et des bénévoles travaillent main dans la main pour transmettre le goût du savoir, accompagner les talents émergents, et promouvoir une éducation d’excellence accessible à tous. Notre ambition : redonner du sens à l’engagement éducatif et offrir des outils concrets pour bâtir un avenir riche de savoirs.



LA FONDATION


"Nous sommes une équipe passionnée par la richesse de la langue française. Initalement fondée comme une association locale et familiale depuis quatre générations, la fondation est née du désir de répondre aux enjeux liés à la culture, à l'apprentissage et à l'accessibilité pour tous.

Ainsi, notre objectif premier est d'accompagner chacun dans l'amélioration de ses compétences linguistiques, scolaires et analytiques, tout en transmettant un héritage patrimonial riche qu'est la littérature française."





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LE PASSE JEUNE

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→ Abonnement numérique pour les moins de 18 ans, à 200 € par an.
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Préparation aux concours : la méthode de la Fondation Luc Omnes


La réussite à un concours n’est jamais le fruit du hasard. Elle est la conséquence d’un entraînement méthodique, d’une formation rigoureuse et d’un goût certain pour l’effort intellectuel. La Fondation organise une préparation aux concours fondée sur les principes mêmes de l’académisme français : la clarté, la rigueur, la maîtrise de la langue et la profondeur de la culture.

Portrait de Luc Omnes, fondateur de la Fondation Luc Omnes, présentant la méthode de préparation aux concours fondée sur la rigueur académique et la maîtrise du français.


Une préparation d'esprit académique


La préparation proposée par la Fondation Luc Omnes s’adresse à celles et ceux qui aspirent, d'abord, à réussir leur concours, mais également à atteindre les premiers rangs des concours les plus exigeants — Écoles normales supérieures, grandes écoles, concours d’enseignement ou de la fonction publique.
Elle ne se réduit pas à un accompagnement : elle constitue une véritable formation intellectuelle.

Chaque séance repose sur une exigence essentielle : faire comprendre comment penser, comment rédiger, comment démontrer.
Les candidats apprennent à structurer une dissertation, à analyser un texte avec méthode, à argumenter avec précision. Cette rigueur de pensée et d’expression est la marque de toute formation de haut niveau.

La maîtrise du français comme socle


La langue française est au cœur de la méthode de la Fondation.
Qu’il s’agisse de disserter, de commenter, de rédiger un rapport ou de soutenir une argumentation à l’oral, la réussite passe d’abord par la maîtrise du langage.
La Fondation consacre donc une part importante de sa préparation au travail stylistique et grammatical, à l’acquisition d’un vocabulaire précis, et à la correction de la phrase dans son rythme et sa logique.

Car savoir écrire, c’est savoir penser. Le français, dans sa rigueur et sa richesse, constitue la meilleure école de la pensée claire.

Un entraînement progressif et structuré


Le fonctionnement de la préparation repose sur un rythme régulier et progressif, calqué sur les modèles des grandes classes préparatoires.

Chaque session comprend trois volets :

1. L’enseignement méthodologique, où sont étudiées les règles de la dissertation, du commentaire, de l’analyse ou de l’épreuve orale.

2. L’entraînement écrit, fondé sur des sujets d’annales et des exercices pratiques, corrigés de manière personnalisée et détaillée.

3. Le perfectionnement intellectuel, par des lectures dirigées, des analyses de textes fondamentaux et des mises en perspective culturelles.

Ce fonctionnement alterné entre théorie et pratique permet à chaque étudiant de progresser avec méthode et de mesurer ses avancées.

Un encadrement de haut niveau


Les intervenants de la Fondation Luc Omnes proviennent de l'Education Nationale.
Tous partagent une même exigence : transmettre non seulement des savoirs, mais une méthode de travail, un regard critique, une culture de la précision.

Chaque copie est lue avec le soin qu’exige la tradition universitaire française. Les corrections ne se limitent pas à un barème : elles constituent de véritables leçons personnalisées.
L’étudiant apprend ainsi à identifier ses faiblesses, à renforcer sa logique d’argumentation et à affiner son style.

Une philosophie : la rigueur avant tout


La préparation de la Fondation ne vise pas la réussite facile, mais la réussite solide.
Le travail intellectuel y est envisagé comme une discipline : celle qui apprend la patience, la construction du raisonnement et la fidélité au sens.
Cette philosophie s’inscrit dans la lignée des grandes écoles françaises : penser juste, écrire clairement, parler avec mesure.

Des concours, une formation, un esprit


L’objectif n’est pas seulement d’obtenir un concours, mais de former des esprits capables de durer.
Les concours ne sont qu’un passage : ils préparent à la vie intellectuelle, à la recherche, à l’enseignement, à la haute fonction publique.
La Fondation Luc Omnes entend ainsi redonner à la préparation aux concours sa véritable dimension : une formation complète de l’intelligence et de la langue.

En savoir plus :





Réussir la dissertation : une clé pour réussir dans le supérieur

La dissertation est souvent perçue comme un exercice redoutable, réservé à une élite littéraire ou à quelques initiés. Pourtant, elle occupe une place centrale dans l’enseignement français et reste, pour beaucoup d’étudiants, un passage obligé dans le supérieur, en classes préparatoires, en école, à l’université ou dans les concours.

Luc Omnes, formateur concours dissertation, portrait

Un exercice exigeant, mais formateur

La dissertation ne demande pas seulement de “réciter un cours”. Elle oblige à penser par soi-même, à structurer une idée, à interroger une question. L’étudiant ou la candidate doit non seulement connaître, mais hiérarchiser, relier, interpréter, argumenter

Il ne s’agit pas de trouver “la bonne réponse”, mais de construire un raisonnement, d’ouvrir des perspectives, d’explorer un problème de façon rigoureuse et nuancée. 

Autrement dit, la dissertation est une épreuve de maturité intellectuelle. Et c’est bien ce qui explique son importance dans de nombreuses formations.

Dans le supérieur, un atout décisif

Maîtriser la dissertation, c’est aussi se donner des moyens solides de réussir au-delà du lycée. En classes préparatoires, à Sciences Po, dans les écoles normales, aux concours administratifs, dans les études de droit, de lettres, de philosophie, la capacité à construire une réflexion est essentielle.

Même dans les cursus scientifiques ou techniques, on attend souvent de l’étudiant qu’il sache rédiger un développement, analyser un sujet, défendre un point de vue à l’oral comme à l’écrit.

La dissertation développe donc une compétence précieuse et transversale : la capacité à articuler une pensée claire dans un cadre rigoureux.

Apprendre à réussir la dissertation

Contrairement à ce qu’on croit parfois, la dissertation s’apprend. Elle demande une méthode, oui, mais aussi des réflexes intellectuels :

- savoir interroger le sujet,

- problématiser,

- organiser son propos,

- mobiliser les bons exemples,

- et conclure avec justesse.

Ce sont des gestes que l’on peut acquérir avec le temps, à condition d’être bien accompagné. Et il n’est jamais trop tard pour progresser.

Une compétence pour penser, pas seulement pour réussir

Ce qu’on gagne en apprenant à disserter ne s’arrête pas aux notes. On apprend à penser plus loin, à formuler plus précisément ce que l’on ressent ou comprend, à reconnaître les limites d’un point de vue sans renoncer à argumenter.

Dans un monde saturé d’opinions rapides, savoir construire une pensée lente et solide est devenu une force rare. La dissertation y prépare.

Ce n’est pas un exercice figé du passé : c’est une manière d’entrer dans l’intelligence du présent.

En résumé

Le français reste, dans bien des formations, le terrain sur lequel la sélection se fait. Et la dissertation, à sa manière, en est le cœur.

Apprendre à la maîtriser, c’est :

- mieux réussir ses études,

- mieux affronter les concours,

- mais aussi mieux se comprendre,

- mieux convaincre,

- et peut-être, mieux dire ce que l’on veut défendre.

Pour aller plus loin : 



Le français une langue difficile ?

Le français, langue réputée pour sa beauté et son prestige, traîne aussi derrière lui une réputation de complexité. Apprendre le français demande souvent patience et persévérance, et les linguistes eux-mêmes reconnaissent que sa structure, son orthographe et son système phonétique cumulent plusieurs sources de difficulté. Cette image de langue exigeante n’est pas un simple cliché : elle se fonde sur des réalités historiques et linguistiques précises.

Portrait de Luc Omnes, fondateur de la Fondation Luc Omnes, expliquant pourquoi le français est une langue difficile, avec ses graphies conservatrices.

Une orthographe héritée de l’histoire


La première difficulté tient à l’orthographe française. Contrairement à d’autres langues européennes qui ont simplifié leurs graphies au fil du temps, le français a conservé des formes héritées de siècles antérieurs. Les lettres muettes, les digrammes et trigrammes, les accents multiples — aigu, grave, circonflexe — donnent parfois l’impression d’un code qui ne reflète plus la prononciation actuelle.

Ces graphies dites conservatrices sont le résultat d’une histoire complexe. Le français médiéval connaissait une orthographe plus proche de l’oral, mais à partir de la Renaissance et surtout au XVIIe avec l’action de l’Académie française, l’écriture a figé de nombreuses formes anciennes. Ainsi, dans poids, le [d] rappelle le latin pondus, même si ce son a disparu depuis des siècles ; dans froid, le [d] marque une prononciation médiévale aujourd’hui révolue. Ces traces étymologiques ont une valeur patrimoniale, mais elles créent un écart constant entre ce que l’on écrit et ce que l’on prononce.

Un système morphologique complexe


Le français n’a plus de déclinaisons comme le latin, mais il a conservé un système morphologique riche et parfois irrégulier. Les verbes, en particulier, constituent un défi majeur : trois groupes officiels, mais des dizaines de sous-classes et d’exceptions. Les temps composés, les modes comme le subjonctif ou le conditionnel, les accords du participe passé selon la place du complément — autant de pièges qui demandent une maîtrise fine.

À cela s’ajoute la distinction entre genres et nombres, qui ne suit pas toujours une logique évidente : pourquoi cheval donne-t-il chevaux et non chevals ? Cette morphologie héritée d’anciens états de langue résiste à toute simplification radicale, en partie parce qu’elle est profondément intégrée à la culture écrite et à la tradition grammaticale française.

Une phonétique exigeante


La prononciation du français pose aussi des obstacles. La langue compte de nombreux sons qui n’existent pas dans d’autres systèmes : les voyelles nasales (an, on, un), le [u] fermé de lune, ou le [r] uvulaire qui demande un placement particulier de la langue et de la gorge.

La liaison, phénomène où la consonne finale d’un mot se prononce devant une voyelle initiale (les‿amis, grand‿homme), introduit une dimension supplémentaire de complexité. Certaines liaisons sont obligatoires, d’autres facultatives, d’autres interdites, et la frontière entre elles repose sur des règles à la fois phonétiques et stylistiques.

La prosodie du français, relativement plate par rapport à d’autres langues, rend également plus difficile l’identification des mots par leur accentuation. Là où l’anglais, l’espagnol ou l’italien marquent clairement l’accent tonique, le français répartit son rythme d’une façon qui désoriente parfois l’oreille des apprenants.

L’héritage d’une langue de prestige


Le français a longtemps été perçu comme une langue internationale de culture et de diplomatie. Ce prestige a contribué à préserver des formes anciennes et à freiner certaines réformes orthographiques ou grammaticales. Ainsi, là où d’autres langues ont opté pour une simplification radicale — comme l’espagnol avec ses réformes orthographiques au XXᵉ siècle —, le français a préféré conserver une part de complexité comme signe d’identité et de continuité.

Ce choix a ses vertus : il permet de lire sans peine des textes vieux de plusieurs siècles, de retrouver dans les mots leur filiation étymologique. Mais il a aussi pour conséquence de maintenir une distance importante entre l’oral et l’écrit, entre la langue quotidienne et la langue formelle.

Une norme centralisée et exigeante


Depuis le XVIIᵉ siècle, l’Académie française et les institutions scolaires ont œuvré à fixer une norme unique, fondée sur l’usage lettré et parisien. Cette centralisation a eu l’avantage de donner au français une cohésion remarquable, mais elle a aussi imposé un modèle linguistique parfois éloigné de la diversité des parlers réels.

Ainsi, les francophones natifs eux-mêmes peuvent éprouver des difficultés à maîtriser complètement l’orthographe ou les subtilités grammaticales : la complexité du français ne se limite pas aux apprenants étrangers.

Entre difficulté et richesse


Dire que le français est difficile n’est pas seulement pointer du doigt ses pièges. C’est aussi reconnaître que cette complexité est le reflet d’une histoire riche, d’une volonté de préserver un lien avec le passé tout en continuant d’évoluer. Les graphies conservatrices, la morphologie subtile, la phonétique nuancée sont autant d’éléments qui, malgré leurs obstacles, donnent au français sa précision et sa beauté.

Apprendre le français, c’est donc accepter d’entrer dans une langue où chaque mot porte la mémoire de ses transformations. C’est aussi acquérir un outil de pensée et d’expression qui, par son exigence, forme l’esprit à la rigueur et à la nuance. La difficulté du français n’est pas un défaut : elle est une invitation à la curiosité et à la profondeur.

Langue, exigence et émancipation : ce que le français permet encore


On dit souvent que "le français est une langue difficile". Mais on oublie de dire que le français est aussi une langue d’ouverture, une langue d’émancipation, une langue d’ancrage, pour peu qu’on en redécouvre le pouvoir.

À la Fondation Luc Omnes, nous rencontrons chaque jour des étudiants, des formateurs, des candidats, pour qui le langage a changé quelque chose. Non pas dans les manuels, mais dans la vraie vie : à l’oral d’un concours, dans un jury de grande école, dans une lettre de motivation, dans un moment où il fallait trouver ses mots.

Portrait de Luc Omnes au sein de sa Fondation

Le français comme architecture de pensée


Apprendre à parler et à écrire, c’est apprendre à ordonner le réel.
Ce n’est pas seulement faire des phrases : c’est mettre en forme une pensée, une nuance, une révolte, une mémoire. Pour celles et ceux qui préparent des concours (Sciences Po, prépas scientifiques, médecine, fonction publique), le français est bien plus qu’une épreuve : 

c’est un exercice d’organisation intérieure.


Ce que le français permet encore aujourd'hui


Dans un monde saturé d’images, de slogans, de réactions, le français permet encore de penser lentement. Il permet : 
- De reformuler sans renier
- De poser des questions plus fines que "pour ou contre"
- D’ouvrir un espace de nuance dans un débat fermé

C’est aussi cela que nous transmettons à travers nos atelier, à travers les textes proposés ou encore à travers les échanges longs, parfois désordonnés, toujours féconds.
Le français n’est pas là pour être appris par cœur, mais pour être pris à bras-le-corps.


Une pratique de l'exigence bienveillante


Là où certains “coachs” vendent des recettes miracles, la fondation travaille dans la durée, avec rigueur, mais sans rigidité. Pas de "plans parfaits", mais des chemins construits ensemble, avec :
- De vrais textes (Camus, Duras, Glissant, Eribon…)
- De vrais exercices
- De vraies exigences… et un vrai droit à l’erreur.


Être capable de dire


Ce que nous transmettons à travers le français, ce n’est pas seulement une compétence scolaire. C’est un pouvoir tranquille : le pouvoir de dire qui l’on estce qu’on pense, et pourquoi on pense cela ainsi.

Et cela, aucune note ne peut vraiment le mesurer.


En savoir plus :


De l'importance du latin

EDITO

En pleine déperdition, le latin est un véritable levier de culture générale, de rigueur intellectuelle et d’ouverture sur le monde.

Luc Omnes, président de la Fondation Luc Omnes, en conférence sur l’importance du latin


Le latin, un pilier de notre héritage culturel


Le latin est la langue de l’Empire romain, mais aussi celle de la transmission des savoirs au Moyen Âge et à la Renaissance. Pendant des siècles, il a été la langue des lettrés, des juristes, des savants, des clercs et des penseurs. Aujourd’hui encore, il reste omniprésent : dans les devises, les expressions juridiques, médicales ou scientifiques, et dans la littérature.

Apprendre le latin, c’est donc se plonger dans un patrimoine commun, qui traverse les siècles et façonne notre rapport à l’histoire, à l’art et à la pensée.

Qu’est-ce que le latin ? De la langue antique au français moderne


Le latin, langue de la branche italique de la famille indo-européenne, se distingue par sa structure flexionnelle : les désinences grammaticales y déterminent la fonction des mots dans la phrase, permettant une relative liberté dans l’ordre syntaxique. Son système vocalique, fondé sur la distinction de longueur des voyelles, joue un rôle essentiel dans la métrique et la sémantique. Le latin classique connaît six cas principaux, et ses verbes, répartis en quatre conjugaisons, expriment de multiples nuances de temps, de mode, de voix et de personne. Cette richesse morphologique autorise un style à la fois précis et nuancé, notamment grâce à des constructions particulières comme l’ablatif absolu ou les participes.

Avec le temps, le latin parlé – ou latin vulgaire – s’éloigne progressivement de la norme classique : les terminaisons déclinales se simplifient, les voyelles finales tendent à disparaître, et la syntaxe adopte un ordre des mots plus fixe. Ces évolutions, amorcées dès l’Antiquité tardive, donnent naissance aux langues romanes. Le latin apparaît ainsi comme un jalon fondamental dans l’histoire linguistique européenne, tout en restant, par sa souplesse et sa précision, un modèle pour l’étude des structures et de l’évolution des langues.

Un passeport culturel


Le latin est un passeport pour accéder aux textes majeurs de l’Antiquité et du Moyen Âge. Il permet de lire les grands auteurs – poètes, orateurs, philosophes.

Mais c’est aussi un pont vers les langues romanes : le français, l’italien, l’espagnol, le portugais, le roumain… tous dérivent directement du latin. Comprendre le latin facilite donc l’apprentissage de ces langues, car on y retrouve les mêmes racines et structures.

Le latin est aussi présent dans les domaines scientifiques : en médecine, en biologie, en droit, les termes techniques viennent souvent directement du latin. Avoir une base en latin aide à mieux comprendre ces vocabulaires spécialisés et à les mémoriser.

Enfin, le latin est une clé pour la culture générale. Il ouvre la voie à la compréhension de l’histoire, des arts (architecture, sculpture, peinture), et des grandes références littéraires qui se retrouvent encore aujourd’hui dans notre culture contemporaine.

Un outil cognitif d’excellence


Au-delà de la culture, l’étude du latin est un exercice intellectuel qui développe :

- La mémoire : retenir les déclinaisons et conjugaisons forme un entraînement régulier.

- La logique : comprendre les fonctions grammaticales dans une phrase.

- L’attention aux détails : pour traduire ou interpréter correctement un texte, il faut observer la forme de chaque mot.

- La capacité d’analyse : pour relier les mots et saisir le sens global d’une phrase.

Ces compétences sont des atouts pour toutes les disciplines : elles aident à structurer la pensée, à argumenter avec précision et à développer un regard critique.

Et pour le scolaire ?


Le latin joue un rôle précieux pour les apprentissages scolaires, notamment en français. Comme le français est directement issu du latin, étudier cette langue permet de comprendre l’origine et la formation de nombreux mots : on y découvre les racines communes, les familles de mots, ce qui enrichit considérablement le vocabulaire et le sens des nuances. Cette approche étymologique donne aussi du sens aux apprentissages : savoir que « porter » vient de « portare » (porter) ou que « manuel » vient de « manus » (la main) permet de mieux mémoriser et de saisir les liens entre les mots.

Aussi, le latin est une langue structurée et logique, avec un système de déclinaisons et de conjugaisons qui demande rigueur et précision. Cet entraînement développe l’attention aux détails, la capacité à analyser la fonction des mots et la compréhension des règles grammaticales. Ces compétences sont directement transférables au français : une personne qui sait distinguer les fonctions grammaticales en latin saura plus facilement analyser une phrase française, ce qui améliore la qualité des rédactions et des raisonnements.

Le latin offre, enfin, une ouverture culturelle : il donne accès aux textes fondateurs et aux références qui alimentent la littérature française et européenne. Cette dimension culturelle nourrit la culture générale : ainsi on comprend mieux notre droit actuel en connaissant les bases du droit romain. Nous maîtrisons mieux les structures politiques d'aujourd'hui lorsque l'on connait le fonctionnement de la République romaine. Ces deux principes ne sont qu'une infime partie de ce que notre langue mère nous permet de comprendre.
LA LECTURE AU SERVICE DE NOTRE SANTÉ

Loin d’être un simple divertissement, la lecture mobilise un réseau complexe de régions cérébrales, stimulant la plasticité neuronale et renforçant les capacités cognitives. À travers des découvertes en neurosciences, il est désormais établi que lire favorise non seulement l’apprentissage, mais aussi la santé et la longévité du cerveau.


Un dialogue intense entre les régions cérébrales

Lorsque nous lisons, plusieurs zones du cerveau travaillent en étroite collaboration, formant un réseau dynamique :

- Le cortex visuel primaire traite les lettres et les mots sous forme de stimuli visuels.
- La région temporo-pariétale, notamment le gyrus angulaire, convertit ces stimuli en langage compréhensible.
- Le cortex préfrontal analyse et interprète le contenu, sollicitant des compétences complexes comme la planification et le raisonnement.
- Le système limbique, comprenant l’amygdale et l’hippocampe, génère des réponses émotionnelles et consolide les souvenirs associés à la lecture.

Ces interactions ne se contentent pas d’activer le cerveau : elles renforcent les connexions synaptiques, optimisant ainsi la transmission des informations et favorisant la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se remodeler.
 

La lecture comme moteur de la neuroplasticité

La lecture engage des mécanismes fondamentaux de la plasticité neuronale. En créant de nouvelles connexions entre les neurones, elle améliore la flexibilité du cerveau et facilite l’adaptation à de nouvelles situations. Des études d’imagerie cérébrale ont révélé une augmentation de l’épaisseur corticale chez les lecteurs réguliers, particulièrement dans les régions impliquées dans le traitement du langage et la cognition.
Un phénomène clef observé est l’activation persistante : après une session de lecture, les connexions dans des zones comme le sillon temporal gauche restent actives, suggérant que la lecture laisse une empreinte durable sur le cerveau.



 

Amélioration de la mémoire et des fonctions exécutives

La lecture exige une gestion simultanée de plusieurs processus cognitifs, comme la compréhension, la mémorisation et l’anticipation. Ces activités sollicitent intensément :

L’hippocampe, responsable de la consolidation des souvenirs à long terme.
Le cortex préfrontal, essentiel pour l’organisation des idées et la prise de décision.

En stimulant ces zones, la lecture améliore les fonctions exécutives : la planification, l’attention soutenue et la résolution de problèmes. Par ailleurs, elle entretient les capacités mnésiques, réduisant les effets du vieillissement sur la mémoire.
 

Un bouclier contre le déclin cognitif

Des études longitudinales montrent que les personnes pratiquant la lecture, présentent une diminution plus lente du volume cérébral lié à l’âge. Ce phénomène est attribué à l’augmentation de la réserve cognitive, un « capital neuronal » qui permet au cerveau de mieux résister aux lésions ou au vieillissement.
Les chercheurs ont également constaté une corrélation entre la lecture et une réduction du risque de développer des pathologies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer. Cette protection serait liée à la stimulation continue des réseaux neuronaux, retardant l’apparition des symptômes cliniques.
 

Effets sur la cognition sociale et émotionnelle

La lecture sollicite le réseau par défaut du cerveau, impliqué dans l’imagination et l’empathie. Elle permet de se projeter dans les pensées et les émotions d’autrui, renforçant ainsi la capacité à comprendre les perspectives différentes.
Ce processus, appelé simulation mentale, favorise le développement de l’intelligence émotionnelle, un atout majeur dans les interactions sociales.
 


Nos résultats

Années scolaires : 2023-2025


Légende : apprenants divers ; orange examen ; bleu concours

EXAMEN LYCÉE
Français EAF
48 suivis
100% des inscrits reçus 
  Simple examen sans classement

CPGE CONCOURS
ENS ULM / Lyon
36 inscrits
38.9% admissibles
27.8% admis

CONCOURS
Science-Po et IEP
65 inscrits
46.2% admissibles
53.8% des inscrits admis

CONCOURS
Ecole spéciale Militaire St-Cyr
10 inscrits
80% admissibles
70% admis

CONCOURS BEC
Ecoles de Commerce et de Management
40 inscrits
80% admissibles
70% admis

CONCOURS BEL
Tremplin Grandes Écoles via concours des ENS
32 inscrits
20% admissibles
80% des inscrits admis

CONCOURS
ENS Paris-Saclay (ex-Cachan)
8 inscrits
50% admissibles
25% des inscrits admis
CONCOURS
École nationale des chartes
6 inscrits
50% admissibles
33,3% des inscrits admis
CONCOURS
ENSAI
7 inscrits
71,4% admissibles
57,1% des inscrits admis
Via prépa B/L (banque BLSES), prépa ECG

CONCOURS
CRPE (Professeur des écoles)
24 inscrits
75% admissibles
62,5% des inscrits admis
En parallèle d’un Master MEEF en structure externe

CONCOURS DIVERS
de la
Fonction publique
50 inscrits
100% admis

CULTURE GÉNÉRALE
Auditeurs/Apprenants Libres
73 inscrits
Auditeurs et Apprenants libres des cours dispensés par la Fondation

 

Familiale, de mission sociale et citoyenne, la Fondation s'engage à transmettre et à rendre accessible pour tous l'apprentissage de la langue française et de son patrimoine littéraire.



Dans un esprit philanthropique, la Fondation met en œuvre une mission d'intérêt général pour contribuer à la réussite et au rayonnement de projets jugés intéressants. Deux domaines concrets sont au centre de la philosophie de la Fondation : 


LA LANGUE FRANÇAISE ET SON PATRIMOINE LITTÉRAIRE


LA TRANSMISSION ET L'ACCESSIBILITÉ POUR TOUS
 
 

2012 
Date de réformation de la Fondation


51
Lauréats soutenus


+ de 83
Projets soutenus


+ de 128
Etudiants/Apprenants soutenus bénévolement


L'ÉDITO



Depuis 2012, la Fondation n’a cessé de croître, de multiplier
ses objectifs, ses actions et sa philosophie tout en restant à l'écoute des besoins sociaux et culturels. Transmettre, faire apprendre, intéresser, sont l'esprit même de notre organisation. Nous considérons l'apprentissage de la langue française et de sa littérature non seulement comme un levier de réussite, scolaire ou professionnelle, mais aussi comme une responsabilité envers les générations futures. 



LES OBJECTIFS


Les objectifs de la Fondation reposent d'abord sur la volonté de transmettre à chaque individu dans le besoin une aide de formation, d'aider un certain public dont la langue peut être un handicap au niveau social et professionnel et de suivre des apprenants/étudiants ayant besoin d'un suivi.





LA FONDATION


"Nous sommes une équipe passionnée par la richesse de la langue française. Initalement fondée comme une association locale et familiale depuis quatre générations, la fondation est née du désir de répondre aux enjeux liés à la culture, à l'apprentissage et à l'accessibilité pour tous.

Ainsi, notre objectif premier est d'accompagner chacun dans l'amélioration de ses compétences linguistiques, scolaires et analytiques, tout en transmettant un héritage patrimonial riche qu'est la littérature française."





L'AMPHITHÉÂTRE
Découvrir les outils et les services externes de la Fondation avec le département L'Amphithéâtre.


CONTACT
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Vos projets évoluent, la Fondation aussi.


Familiale, de mission sociale et politique, la Fondation entend défendre la langue française et son patrimoine littéraire pour le bien commun. 

Nos engagements



Dans un esprit philanthropique, la Fondation met en oeuvre une mission d'intérêt général pour contribuer à la réussite et au rayonnement de projets jugés intéressants. Deux domaines concrets sont au centre de la philosophie de la Fondation : 


LA LANGUE FRANÇAISE


LE PATRIMOINE LITTERAIRE
 
 
2012 
Date de création de la Fondation

46
Lauréats soutenus

+ de 72
Projets soutenus

Depuis 2012, la Fondation n’a cessé de croître, de multiplier ses objectifs, ses actions et sa philosophie. 
Sur une période de 10 années, nous constatons une augmentation de 75% de nos actions. Actions relativement liées à des besoins qui relèvent de l’actualité.




LES OBJECTIFS


Les objectifs de la Fondation reposent d'abord sur la volonté de sauvegarder une langue mise à mal par de nombreux facteurs.





LA FONDATION

"Nous sommes une organisation passionnée par la richesse de la langue française. Notre fondation a été créée pour répondre au besoin urgent de protéger la culture littéraire française qui est un élément fondamental de notre patrimoine culturel et de notre identité nationale.
Ainsi, notre objectif premier est de préserver une langue mise à mal par différents facteurs, de promouvoir l'apprentissage et l'utilisation de la langue française".



CONTACT

Vos projets évoluent, la Fondation aussi.